La routine de lendemain de fêtes, on en parle ? Moi, je dis « non » au lendemain de fêtes la tête dans les chaussettes, aux noëls comateux et aussi aux cheveux cassants. C’est la première fois, alors ça se fête ! Explications.
Le 26 décembre, c’est la Saint Etienne. En général, je souhaite bonne fête au frangin, et… C’est tout. Pourquoi ? Parce qu’on a bien déconné et que c’était bon de déconner. Foie gras, pain brioché, huitres, crustacés, dinde aux marrons, fromages affinés, desserts de dingue, champagne, vin rouge, vin blanc, vins cuits… Bref, la totale ! Après tout, c’est une fois par an, donc, lâchons-nous ? Combien d’après-noëls ais-je passés sur le canapé, somnolant, la langue pendante, l’estomac rempli de victuailles concurrentielles ? Pourtant, j’étais persuadé d’un « autrement » : se faire plaisir, en ne gardant que le « bon » du plaisir. J’étais persuadé, mais je me disais « on verra l’an prochain, parce que là…».
« On vous abattrait sur un champs de course »
Invariablement, je me retrouvais dans une pièce surchauffée, devant le bêtisier du sport. Je n’avais plus qu’à tendre la main pour terminer cette boîte de marrons glacés, avant de piquer une somme entre 5 et 6, puis me rendre compte que la nuit était tombée, et que l’heure de l’apéritif approchait. Comme disait Jacques Villeret dans le Dîner de cons : « Vous faites peine à voir. On dirait un cheval qui a raté une haie. On vous abattrait sur un champ de course.».
Cette année, j’ai changé. Un réveillon pas forcément healthy, mais beaucoup moins excessif que les précédents et… ça fait du bien ! Comment j’ai fait ? C’est simple, j’ai mis en place une routine de lendemain de fêtes.
Un lendemain se prépare la veille
… Oui, ça prend une demie seconde à comprendre. Un lendemain se prépare la veille. C’est bête comme chou, mais bien vrai. La veille de noël, donc, puisque je suis ultra organisé (sic) :
– une séance de HIT, high intensive training : de l’entrainement intense, quoi ! Pour ceux qui me suivent sur Instagram, j’ai accompli « the Murph », un workout dédié à Michael Murphy, un ancien Navy Seal décédé en Afghanistan en juin 2005. Au menu, 1 mile de running (1,6 km ndlr), 100 tractions, 200 pompes (aïe…), 300 squats, 1 mile de running. Pourquoi ? Pour augmenter mon métabolisme de base et entraîner mon body à brûler tout seul comme un grand une (petite) partie des calories à venir. Bon, c’était dur, j’étais seul, mais c’était bon ! Comptez environ 1 heure pour les débutants, quand même.
– J’ai évité les gros pièges : pendant que je cuisinais, pas d’apéro, plutôt eau pétillante. Ensuite, champagne (IG moins élevé que la bière, et meilleur, hein…), plutôt amandes/pistaches que petits fours et gougères au fromage. Pas resservi deux fois de dinde ni de dessert. Enfin, règle d’or : un verre d’alcool, un verre d’eau. Bilan ? J’ai pris du bon vin (et du plaisir) sans forcément m’alcooliser plus que de raison ni m’évaporer dans les volutes de Banyuls. Vous voyez, c’est facile une routine de lendemain de fêtes !
Le lendemain qui chante
Facile de se lever du lit, si la veille, on se « charge » moins. Le lendemain fut donc plutôt « détox », même si je n’aime pas bien ce terme, lequel relève selon moi d’un protocole bien plus précis. Disons, « pas intox ». En principe, les organes émonctoires (foie, reins etc…) chargés d’éliminer les toxines de l’organisme travaillent à plein régime pendant cette période de fêtes. Ils sont même surchargés. Pourquoi donc se croire obligés de finir les restes de foie gras, de marrons, de purée, le lendemain ? Depuis quelques dizaines d’années déjà, on a inventé le congélateur et le réfrigérateur, non ? A titre uniquement indicatif, le lendemain de fêtes, pour moi, c’était :
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– Matin : Jus de betteraves/carottes/gingembre : un petit coup de fouet dès le matin (avec extracteur de jus, hein…), des vitamines, des antioxydants de la famille des caroténoïdes. Ceux qui n’ont pas d’extracteur de jus peuvent opter pour un tisane au thym, très bon « nettoyeur » essayé pendant mon test de la méthode Fitnext, ou un gros jus de citron tiède, lequel, comme chacun sait maintenant, est un excellent dépuratif.
– Midi : Veggies ! Des légumes de saison,… Idéalement au Vitaliseur de Marion, mais c’est ma prochaine acquisition, donc, cuisson vapeur al dente en attendant : pois plats, carottes, brocolis, navets… De quoi mastiquer, plutôt que des soupes qui passent direct dans le gosier sans passer par la case amylase salivaire et autres enzymes digestives. Si vous préférez le frais/froid : salade d’endives pleines terre/noix/pommes. Boom. Je sais, j’envoie du rêve !
– Après-midi : Sport ! Mais pas trop intense. Pas question de rester dans le canapé, surtout vu les degrès doux. Après un film (genre « Le grand partage », au hasard), qui évite le visionnage de bêtisiers qui portent bien leur nom, hop, une heure de marche rapide, le nez au vent. Oui, une heure. 30 minutes, c’est mignon comme tout, mais je trouve ça toujours trop court. Environ 8 km/h, donc, de la vraie marche hein, pas la ballade les mains dans les poches en mode « tiens chérie, tu as vu, cette mouette rieuse me semble bien faire la sieste en tournoyant sur elle-même ». Non, on trace ! Avant, pendant, et/ou après ce temps, on boit ½ litre d’eau, ça désaltère !
– Soir : Dîner simple : saumon fumé (ben, oui, c’est noël quand même !)/ avocat avec quelques fruits dont je tairais le nom (pas COP 21 compatibles du tout !). Lecture (et oui, car j’ai reçu « Arrêtons de manger de la merde », de Jean-Pierre Coffe, de la part de mon fils, lol), soins du visage posés par une main délicate (lucky me…).
Bilan ? Ok, j’ai clairement eu moins l’impression de m’en mettre « plein la panse », avec un sentiment bien régressif de trop plein. J’avoue. Mais pour autant, pas tristouille du tout ! Bien au contraire, j’ai pris du plaisir à déguster les mets, sans tout contrôler, mais en prenant garde aux gros warnings. Et puis, c’était bon de se réveiller légèrement courbaturé, sans tenir fébrilement ce verre pétillant de citrate de bétaïne, le teint blême. Bref, plein d’énergie, prêt à affronter le jour de l’an ! Et pour ceux qui en doutent encore, mais où est votre esprit de Noël ? ↓↓↓
Et vous, quelle est votre routine de lendemain de fêtes ?