Je mange veggie, le bouquin de transition d’ Ôna Maiocco
Je mange moins de viande, voire beaucoup moins. Certaines semaines, pas du tout. Raisons sanitaires, environnementales, et il faut bien le dire, éthiques. N’ayant pas encore « passé le pas », ce bouquin m’a interpellé parce qu’il décrit comment gérer cette transition entre ceux qui « sont sur le chemin » et ceux qui sont devenus végétariens et vegan. Bref, j’étais pile dans la cible, comme on dit.
Pourquoi c’est top : parce que le discours est sans complexes sur le végétarisme. Presque abordé sous l’angle d’une liberté individuelle. Pas de honte ni de culpabilité à ne plus consommer de produits carnés. Fondatrice de l’atelier Super Naturelle, l’auteure donne également des conseils et recette pour réussir sa transition vers la vie veggie. En effet, devenir veggie et kiffer les chips de kale (ça, j’ai jamais compris, en revanche) ne s’improvise pas. Il ne s’agit pas seulement de manger plus de légumes, mais bien de construire son assiette autrement (avec des céréales et des légumineuses, des protéines d’origine végétale) et apprendre à bien les associer.
Conseil : certain(e)s hésitent à se lancer par manque de pratique culinaire. C’est trop bête ! En même temps, on est tellement nombreux dans ce cas ! En réalité, même si on ne s’en rend pas compte, certains plats que vous consommez sont déjà végétariens : tarte chèvre/épinards, taboulé, pâtes aux légumes. Pour le reste, il faut donc tester, éprouver, tâtonner, créer. Pour ma part, j’ai bluffé les enfants avec une bolognaise au tofu fumé ! Je sais, c’est moche…. Mais c’était bon !
Combien ça coûte ? Je mange Veggie, Ôna Maiocco, éd. Eyrolles, 11,90 €.